mardi 17 août 2010

BIG MUSTANG




Amis du soir, bonsoir ...

Comment allez vous ? Comment vont les affaires ?
Parlons 3 minutes.

Pas que vous m'ayez manqué , non, loin de là . Je m'emmerde, voilà.
J'ai regardé cinq films aujourd'hui. Non, rien n'y fait. Rien n'est plus triste qu'un film qui se termine. Jdeb! , on retombe en pleine réalité. Ramadan, Facebook, censure, et moi ci , et moi ça , et contre ci , et anti ça ... Personne n'ose fermer sa gueule ? Tout le monde a un avis à la con à nous faire partager? Y a plus de honte ici bas?

Prenons l'exemple des écolos. Pas que ce soit intéressant ..non, c'est juste parce que ce n'est pas d'actualité . Rien ne m'ennuie plus que l'actualité , tout devient tellement futile. Tout prend une dimension tellement minuscule dans le temps. Et il y a tellement de choses à voir, ou ... tellement de choses qui se répètent. Je ne sais plus. Je ne fais plus la différence, plus attention.
Non, rien ne m'ennuie plus que l'actualité.
Ah oui .. les écolos, ... quelle connerie quand même. Quelqu'un leur a dit qu'on avait besoin d'une nouvelle religion. Quelque chose qui unisse et qui redonne à l'homme sa vraie valeur... On nous enseigne ça à l'école. En français, en anglais ... pas en arabe, je crois que le vocabulaire nécessaire n'est pas encore au point. Réchauffement climatique, effet de serre, ozone , recyclage, bio , hybride ... Y a de la matière.



Si seulement quelqu'un pouvait lire dans mes pensées...

Je ne m'emmerde jamais autant qu'en ramadan. Et puis, je me suis dit que certains voudraient peut être ravoir de mes nouvelles. Qui sait .. J'ai pris de l'assurance, rien ne me dégoute plus. Rien n'est effrayant à part La Douleur. Physique.

J'en connais qui en sont encore à Dieu. Comme s'il y avait encore des choses à révéler. Comme si, en regardant le feuilleton religieux d'avant le coucher du soleil, on pouvait se dire autre chose que " Foutaises" ...
J'en connais qui en sont encore à l'amour. Comme s'il y avait encore des choses à révéler. Comme si, en regardant le feuilleton d'après le coucher du soleil, on pouvait se dire autre chose que "Foutaises" ...

Un jour, je lèverai mon verre à tous ceux qui meurent jeunes mais pas cons, à tous ceux qui n'auront jamais connu l'ivresse, à ma mère qui prie pour moi tous les jours, à ma petite soeur qui prie sans savoir pourquoi... Un jour, quand je serai à la hauteur, je leur dirai : " Foutaises" ... Maintenant, j'ai peur.
Un soir d'été, je regarderai par ma fenetre, je sourirai en pensant à ma Melody Nelson à moi.

mercredi 7 avril 2010

 
















Non mais franchement, à quoi servirait ce monde si je n'y étais pas?

Et puis, comment peut-on être extraverti ? za7 ! Ça fait du bien ? Où est la faille ? Parce que j’en suis sure, il y en a surement une.

Et ... Comment le faible prétend-t-il pardonner ? Un faible ne sait faire preuve que de faiblesse ... et de connerie.

Un faible qu'il me dit ... ou des fois, amoureuse. Ey, je trouve aussi que c'est con. Je ne suis pas un trop-plein d'amour, y en a pas pour tout le monde. A qui n'en veux pas, dites le moi, ça m'en feras un peu plus pour ma propre personne.

Ce n'est pas parce que ça fait des mois que je n'ai pas écrit que ... Non! La preuve, un billet déstructuré, un lapin et des points.

Et puis non, je ne suis pas frigide, je suis ... autres choses. Je deviens nostalgique, jalouse ... C'est comme la sueur qui vous colle à la peau après l'effort. C'est dégueulasse!

La sueur ... Toujours des histoires à la con avec les fluides corporaux.
Peut être qu'on ne se fait que chier en fin d'compte.

L’alcool, ça fait passer. On apprécie et l’alcool, et vivre des choses étant ivres. Ça rehausse le gout de la vie, ça éponge la sueur... Les couleurs sont plus vives de verre en verre. L'air à lui seul en devient un plaisir. On se sent planer quelques centimètres en dessus du sol quand tout va bien. Ivre, ou satisfaite. Ivre, ou amoureuse. Ivre, ou faible.
Je suis mon état second, je suis heureuse et imperturbable, je suis calme et pleine de désirs, je suis douce et profonde, je suis un univers, je suis légère et vaine. Je suis tout ce qu’il y a de futile et qu’on ne voit qu’aux travers des liquides aux goûts âpres. Je suis tout ce qu’il y a de plus manifeste et dont on ne s’aperçoit qu’une fois inconscient. Je suis l'estomac rassasié et le cœur assoiffé, je suis la larme qui roule et la dignité qui empêche. Je suis la douce caresse que j’ai manquée. Je suis un baiser qui n’en finissait pas … d’attendre.
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